« Il faut que l’élève apprenne à se sentir toujours plus lui même en ce corps qui émerge à sa conscience. Sans doute, au commencement de l’exercice, il occupe toute sa pensée, mais, en son langage propre, ce corps qu’il est représente aussi l’âme et l’esprit. Ceci se rapporte à l’art de sentir, du dedans, les sensations cénesthésiques.

 La méthode de l’Eutonie, enseignée par Gerda Alexander(Copenhague) développe particulièrement cet art aujourd’hui. Les exercices d’Eutonie facilitent donc le zazen et sont des exercices préparatoires recommandés. 

Il importe qu’en progressant dans l’exercice, l’élève arrive à percevoir les tensions et les carences vitales de son corps avec une finesse sans cesse accrue. Il doit apprendre à observer et à relaxer non seulement les zones habituellement crispées, mais encore celles dont la détection nécessite une sensibilité plus subtile. Il cherchera à reconnaître le sens des vieux refoulements que traduisent ces crispations et le mal qu’ils causent dans l’inconscient.

Le corps n’a pas une mémoire exclusivement physique enregistrant les maladie passées. Ses souvenirs sont aussi psychiques. Toutes souffrances que le cœur a subies affectent naturellement aussi le corps et s’inscrivent dans le relief de ses tensions.

… Pour donner aux progrès de la connaissance de soi et d’une perception du corps, un sens initiatique, il faut que le disciple mette son intuition de lui même, au service de la transparence transcendante. L’erreur serait de voir déjà, dans un bon état de détente naturel, la transparence à l’Être essentiel. Atteindre à la grande transparence présuppose une attitude initiatique fondamentale qui, par tous les chemins, tendent vers la transparence immanente, et la simple détente physique, ne permet pas d’y accéder.

Une nouvelle perspective s’ouvre là aux méthodes de relaxation pourvu que, de plus en plus nombreux, ceux qui l’enseignent s’éveillent à leur propre Être essentiel. »

K.G. Dürckheim : Méditer Pourquoi et Comment ? Page 115 

Concernant les traitements: 

« Toujours ces traitements commencent par des directives concernant la perception de soi même, la sensibilité intérieures qui conduit à saisir, avec une grande précision, toutes les grandes et petites tensions, car celles ci font obstacles à une vie conforme à l’Être essentiel. L’élimination des formes fausses ne doit pas viser seulement à rétablir le rendement au travail. l’effort vers une forme juste, n’est pas la recherche d’une silhouette esthétique.. l’un et l’autre  servent la transparence du corps qui rend possible l’expérience de soi même en l’Être essentiel et la manifestation de cet Être par une forme correspondant à l’image intérieure innée; C’est pourquoi l’Eutonie, méthode de perception précise et différenciée de soi-même est importante. »

K.G.Dürckheim : Méditer Pourquoi et Comment ? Page 173

Concernant la juste tension:

« Il est beaucoup question aujourd’hui, d’exercices de relaxation. Quand ils ne visent pas un devenir et une existence de personne, ils aboutissent trop souvent à la dissolution. Sur le moment ils peuvent être délassants, mais ils ne font pas avancer sur le chemin vers soi même. Ils représentent même, au contraire, la tentation de se fuir.

Le but d’une détente convenable est une tension juste. Le but de l’abandon d’une forme durcie est une détente qui maintien la bonne forme. Ceci est important sur le plan naturel de l’homme pré-initiatique, aussi bien que sur le chemin de l’union avec l’Être essentiel.

Une tension et une détente justes sont deux aspects du tonus conforme à l’Être essentiel. Il contribue déjà à la santé naturelle. Mais, sur la voie initiatique, il prendra le sens de porteur et créateur d’une liberté du corps enracinée dans l’Être.

K.G.Dürckheim:  Méditer Pourquoi et Comment ? Page 102

« Il faut que l’élève apprenne à se sentir toujours plus lui même en ce corps qui émerge à sa conscience. Sans doute, au commencement de l’exercice, il occupe toute sa pensée, mais, en son langage propre, ce corps qu’il est représente aussi l’âme et l’esprit. Ceci se rapporte à l’art de sentir, du dedans, les sensations cénesthésiques.

 La méthode de l’Eutonie, enseignée par Gerda Alexander(Copenhague) développe particulièrement cet art aujourd’hui. Les exercices d’Eutonie facilitent donc le zazen et sont des exercices préparatoires recommandés. 

Il importe qu’en progressant dans l’exercice, l’élève arrive à percevoir les tensions et les carences vitales de son corps avec une finesse sans cesse accrue. Il doit apprendre à observer et à relaxer non seulement les zones habituellement crispées, mais encore celles dont la détection nécessite une sensibilité plus subtile. Il cherchera à reconnaître le sens des vieux refoulements que traduisent ces crispations et le mal qu’ils causent dans l’inconscient.

Le corps n’a pas une mémoire exclusivement physique enregistrant les maladie passées. Ses souvenirs sont aussi psychiques. Toutes souffrances que le cœur a subies affectent naturellement aussi le corps et s’inscrivent dans le relief de ses tensions.

… Pour donner aux progrès de la connaissance de soi et d’une perception du corps, un sens initiatique, il faut que le disciple mette son intuition de lui même, au service de la transparence transcendante. L’erreur serait de voir déjà, dans un bon état de détente naturel, la transparence à l’Être essentiel. Atteindre à la grande transparence présuppose une attitude initiatique fondamentale qui, par tous les chemins, tendent vers la transparence immanente, et la simple détente physique, ne permet pas d’y accéder.

Une nouvelle perspective s’ouvre là aux méthodes de relaxation pourvu que, de plus en plus nombreux, ceux qui l’enseignent s’éveillent à leur propre Être essentiel. »

K.G. Dürckheim : Méditer Pourquoi et Comment ? Page 115 

 

Concernant les traitements:

Toujours ces traitements commencent par des directives concernant la perception de soi même, la sensibilité intérieures qui conduit à saisir, avec une grande précision, toutes les grandes et petites tensions, car celles ci font obstacles à une vie conforme à l’Être essentiel. L’élimination des formes fausses ne doit pas viser seulement à rétablir le rendement au travail. l’effort vers une forme juste, n’est pas la recherche d’une silhouette esthétique.. l’un et l’autre  servent la transparence du corps qui rend possible l’expérience de soi même en l’Être essentiel et la manifestation de cet Être par une forme correspondant à l’image intérieure innée. C’est pourquoi l’Eutonie, méthode de perception précise et différenciée de soi-même est importante.

K.G.Dürckheim : Méditer Pourquoi et Comment ? Page 173

Concernant la juste tension:

« Il est beaucoup question aujourd’hui, d’exercices de relaxation. Quand ils ne visent pas un devenir et une existence de personne, ils aboutissent trop souvent à la dissolution. Sur le moment ils peuvent être délassants, mais ils ne font pas avancer sur le chemin vers soi même. Ils représentent même, au contraire, la tentation de se fuir.

Le but d’une détente convenable est une tension juste. Le but de l’abandon d’une forme durcie est une détente qui maintien la bonne forme. Ceci est important sur le plan naturel de l’homme pré-initiatique, aussi bien que sur le chemin de l’union avec l’Être essentiel.

Une tension et une détente justes sont deux aspects du tonus conforme à l’Être essentiel. Il contribue déjà à la santé naturelle. Mais, sur la voie initiatique, il prendra le sens de porteur et créateur d’une liberté du corps enracinée dans l’Être.

K.G.Dürckheim:  Méditer Pourquoi et Comment ? Page 102