S’asseoir :

Se poser intérieurement dans son juste centre, lieu physiquement situé dans le bassin, et d’où nous tirons, à condition de nous y ancrer fidèlement, force, stabilité et calme authentique. En français, nous avons cette expression pour parler d’une personne qui possède ces qualités : « Il, elle, est bien assis(e) » ou encore « Il, elle est bien dans son assiette » ce que l’on dit aussi de tout bon cavalier, celui qui ne se laisse plus désarçonné.

En silence :

Ecouter… Cesser pour un moment de solliciter nos pensées discursives afin d’entendre un autre son : le son du silence. C’est en l’absence du brouhaha créé par nos pensées autonomes, dans un silence intérieur apaisant, que se manifeste la vie dans toute son intensité, ce qui est vu, entendu, senti, goûté.

Attentif :

C’est l’attention qui met au repos le mental et nous pose dans le moment présent, provoquant par la même un état de calme et de disponibilité. Mais pour que ces qualités prennent corps en nous et nous forge en une personne capable d’accueillir l’autre et le monde d’un cœur simple, il faut apprendre à y demeurer. Demeurer dans l’attention est ce à quoi nous convie la pratique de la méditation.

A ce qui est :

« Ce qui est », est l’immédiate présence de tout, nous touchant directement au plus profond parce que vécu sans médiation, sans tergiversation, sans jugement. La pleine attention à ce qui est, est un état d’ouverture absolue. Il n’y a plus de jugement de valeur, plus de comparaison. Alors l’écoute de l’autre, du monde, comme de soi-même, est totale. La vision est fraîche, pure, dénuée de toute interprétation, de projection.

« Une demi heure de méditation est nécessaire, sauf quand on est très occupé, alors une heure est nécessaire »

Saint François de Sales (évêque et théologien français, 1567-1622)